Stress et Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) – 5ème partie
COMMENT CARACTÉRISER CES TROUBLES ?
Le stress
Un état de stress survient lorsqu’il y a déséquilibre entre la perception qu’une personne a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu’elle a de ses propres ressources pour y faire face.
Bien que le processus d’évaluation des contraintes et des ressources soit d’ordre psychologique, les effets du stress peuvent affecter également la santé physique, le bien-être et la productivité de la personne.
Stress et Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) – 3ème partie
Rappelons que la RSE, dans son pilier social, couvre le bien-être des salariés et leur santé.
Dans un premier article, nous avons parlé du stress comme un cliché de langage et de sa définition donnée par l’Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au travail.Read More
Stress et Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) – 2nde partie
Définition du « stress » donnée par l’Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au travail
Cette définition fait autorité.
« Un état de stress survient lorsqu’il y a un déséquilibre entre la
perception qu’une personne a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu’elle a de ses propres ressources pour y faire face. »
Stress et Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) – 1ère partie
En pratique, la RSE concerne l’intégration volontaire par les entreprises de leur rôle social, environnemental et économique. Dans son pilier social, elle couvre le bien-être des salariés et leur santé. Notre sujet « Stress » s’y intègre.Read More
Définition Bilan Carbone – Empreinte Ecologique – ACV
BILAN CARBONE = analyse mono-critère = Diagnostic et Mesure des GES émis par une organisation et Plan d’Actions pour les réduire. C’est une analyse mono-critère avec un large faisceau.
GES = Ensemble des gaz émis (naturellement ou par des activités humaines) qui contribuent au réchauffement climatique.
FACTEUR 4 = Engagement de diviser par 4 les GES d’un processus, d’une organisation, d’une collectivité, d’une nation, pour 2050.
Episode 3 : la Décroissance, voie unique vers une économie réellement durable ?
Un courant d’économistes remet depuis une dizaine d’année en cause la pertinence du PIB et le bienfondé de sa capacité à mesurer correctement la prospérité d’un Etat ou d’une Région.
Reconnaissons avec Amartya Sen, l’incapacité du PIB à saisir les activités importantes économiquement et socialement – mais ne générant pas de transactions financières – comme la garde d’enfants par la famille ou le coup de main d’un voisin pour des travaux…
Ajoutons avec Jean Gadret qu’il valorise indifféremment des actions bénéfiques pour l’économie et la société (construction d’un hôpital, paiement des professeurs) à d’autres uniquement compensatrices (reconstructions d’après guerres) et à encore d’autres aux externalités très négatives : production d’armes ou de cigarettes.Read More
Episode 2 – la Décroissance – des fondements théoriques anciens et solides
La décroissance est un concept politique, économique et social, qui remet en question l’idée selon laquelle la croissance économique est un bienfait à long terme pour l’humanité.
Les premiers penseurs de ce courant sont Ivan Illich, André Gortz, et Georgescu Roegen. Très tôt ils ont été relayés par le Club de Rome. Le modèle capitaliste nie la rareté des ressources (c’est d’ailleurs du fait de leur abondance supposée que les premiers économistes libéraux ont renoncé à donner un prix aux choses naturelles). Ou encore, affirme que l’intelligence humaine pourra toujours, par l’innovation technique, compenser la diminution d’une ressource donnée. Read More
Décroissance ? Quésako ? – 1er épisode
Toute l’économie actuelle mais également les équilibres budgétaires, l’emploi et les politiques sociales, sont basés sur une croissance continue de l’économie. Nous entendons couramment dire qu’il faut au moins 1, 5% de croissance pour maintenir l’emploi !Read More
Les 10 principes fondateurs du développement durable
Les 10 principes fondateurs du développement durable – principes d’actions :
- Le principe d’éthique.
- Le principe d’intégration de la protection de l’environnement.
- Le principe de précaution en matière d’environnement.
- Le principe de substitution.
- Le principe de prévention.
- Le principe de responsabilité et de solidarité internationale.
- Le principe « pollueur – payeur ».
- Le principe de participation et de transparence.
- Le principe de solidarité inter-générationnelle.
- Le principe d’amélioration continue.
source – « Piloter un développement responsable » Olivier Dubigeon – édition Pearson – Village Mondial
Nous retrouvons ces 10 principes essentiels dans la Convention de Rio, qui en compte quant à elle 27 (2nd Sommet de la Terre en 1992).
Précisons quelques notions :
ETHIQUE = c’est la défense et la promotion des valeurs universelles sur la base de bonnes pratiques. Il est incontournable et réunit l’ensemble des autres principes. A noter les deux approches de la notion : souvent pour les Latins, cela veut dire « morale supérieure », pour les Anglo-saxons « bonne conduite ».
PRINCIPE DE PRECAUTION = « En cas de risques de dommages graves ou irréversibles, l’absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures effectives visant à prévenir la dégradation de l’environnement. » Principes de Rio.
SUBSTITUTION = C’est le remplacement des substances dangereuses par d’autres de dangerosité inférieure ou de préférence sans caractère dangereux lorsque de telles alternatives existent. Ce principe fait l’objet de larges discussions et est non universellement reconnu. A noter le Règlement REACH européen sur le sujet.
POLLUEUR – PAYEUR = ce principe vise à anticiper un dommage et à fixer une règle d’imputation du coût des mesures en faveur de l’environnement. L’auteur de la pollution se voit imputer les dépenses relatives à la prévention – la réduction – la lutte contre – de ces pollutions.
AMELIORATION CONTINUE = c’est La Roue de Deming – processus Plan Do Check Act.