La plupart des différentes évolutions des écoles de pensée de Management pourrait se regrouper sous la rubrique de la définition de la complexité dans le Management.

Les révolutions industrielles, depuis le 19ème siècle, ont mis en exergue une organisation du travail dite  » scientifique « , où nous

pouvons dire en résumer que le travail est un découpage de tâches plus ou moins élaborées, le manager veillant à l’application et à l’enchaînement de ces tâches. Le travailleur a alors vis à vis du travail un rapport de gains (niveau 1 et 2 de la Pyramide des Besoins de Maslow – motivation). Les autres besoins de la personne étant couverts par la sphère privée.

L’évolution humaine, les progrès technologiques accomplis, ont réduit la pénibilité au travail et ont ouvert une demande des salariés pour vivre mieux les autres dimensions de leur besoin, au travail.

3 niveaux de relation sont à présent bien identifiés dans la vie professionnelle :

  • la relation personnelle avec la recherche du  » mieux être « .
  • la relation interpersonnelle avec la recherche du  » mieux vivre  » avec ses collègues de travail.
  • la relation à l’entreprise avec la recherche du  » mieux vivre  » dans l’entreprise.

L’importance du Management Relationnel apparaît.

D’autres domaines, souvent liés, comme l’Environnement, la Sécurité, la Qualité, s’étoffent de plus en plus. De nouvelles exigences apparaissent (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise, …).

Globalement, l’enjeu pour l’entreprise est de comprendre la Complexité et de l’intégrer dans sa stratégie et son management.

Comme nous le verrons, il ne faut pas confondre Complexité et Complications.

 » Est perçu comme COMPLEXE, tout phénomène qui échappe pour partie à notre compréhension et à notre maîtrise.  »

 » Est perçu comme COMPLICATION tout phénomène non prévu mais maîtrisable qui fera l’objet d’un traitement particulier.  »

Dominique GENELOT  – dans son livre  » Manager dans la Complexité  » – 2001 – définit ainsi le nouveau défi des managers :  » Se doter de méthodes de pensées qui leur permettent à la fois d’inventer le progrès, qui passe par la complexification, et de limiter ses inévitables effets pervers.  »

Refuser la complexité, c’est limiter la vie, l’évolution et les occasions de progrès. Dans un contexte mondialisé, où la concurrence dans le secteur marchand s’intensifie, l’intégration de la complexité dans le management devient vitale pour les entreprises.