Toute l’économie actuelle mais également les équilibres budgétaires, l’emploi et les politiques sociales, sont basés sur une croissance continue de l’économie. Nous entendons couramment dire qu’il faut au moins 1, 5% de croissance pour maintenir l’emploi !

Cependant un courant monte ces dernières années qui prône la décroissance. Qu’entend-on communément par ce terme ?

La décroissance est un ensemble d’idées soutenues par certains mouvements anti productivistes, anti-consuméristes, et écologistes, appelés objecteurs de croissance. Ils rejettent l’objectif, en tant que tel, d’une augmentation du taux de croissance économique, dont certains prônent même une réduction contrôlée.

Les « décroissants » contestent en effet l’idée d’un développement économique infini : selon eux, le taux de production et de consommation ne peut pas être durablement accru ni même maintenu, dans la mesure où la création de richesse mesurée par les indicateurs économiques comme le PIB correspond à une destruction du capital naturel et que ce dernier est épuisable.

Comment envisager une croissance infinie dans un monde limité aux ressources finies ?

Les objecteurs de croissance prônent au plan individuel une démarche dite de simplicité volontaire. Alors, ce mouvement n’est-il qu’une résurgence du « babacoolisme » de Papa ?