Depuis la Conférence de Rio de Janeiro en 1992,  beaucoup de pays, beaucoup de collectivités, beaucoup d’industriels, font référence au développement durable.

Pourtant l’état écologique de la planète ne s’améliore pas : le réchauffement climatique est une menace sérieuse, la biodiversité s’appauvrit, l’accès à l’eau potable n’est pas offert à tous.

Où est le problème ?

La réponse est simple : ceux qui font référence au développement durable ne remettent pas en cause la vision à court terme qui a conduit au désastre écologique actuel. Ils agissent par des réponses techniques ( voitures moins polluantes, emballages recyclables, etc…) pour améliorer à la marge l’environnement mondial. Cela peut paraître insuffisant.

On parlera alors de deux grands courants :

– les Technico-économistes dit de « Durabilité Faible ». Choisir la meilleure technologie pour une croissance nécessaire, incontournable.

– les Systémiques « Sustainable Development ». Il faut changer de modèle, la croissance n’est pas inéluctable, ce sont l’état de l’homme et de l’environnement, qui comptent avant tout. « Vivre autrement ».

Nous parlerons alors de développement responsable – ou soutenable.

Ce courant propose une approche différente : il articule l’aspect environnemental avec l’économie (qui doit être équitable, durable et viable – et avec l’aspect social (équitable, durable et vivable). C’est le schéma du développement durable : une approche géonomique (*) globale à la confluence des trois préoccupations, dites ≪ les trois piliers du développement durable ≫.

Il s’agit donc d’une démarche globale et éthique dans laquelle on ne produit pas uniquement afin de faire un profit, mais pour répondre à une utilité sociale, dans le respect de l’environnement. On retrouve cette démarche dans la RSE.

 

(*) Géonomie = science des rapports entre les sociétés humaines et leur environnement naturel.